CONCLUSION
Que conclure ? Sinon que le constat de la faillite actuelle fut facile, mais que les perspectives seront bien difficiles à mettre en œuvre, tant la prise de conscience est lente, et les mauvais acteurs puissants et accrochés à leurs privilèges.
Seul réconfort, le grand public semble réagir et maintenant la presse, qui voici un an ne croyait pas encore à l’effet de serre et aujourd’hui le met sans cesse en cause au journal de 20 heures. Pour les gouvernements les décisions ne se font plus que dans l’urgence, comme dans cette crise du lait, consistant à mettre des rustines et jamais à traiter les sujets à fond.
Faudra t’il que le sommet de l’édifice pyramidal s’écroule pour reconstruire à neuf sur des bases logiques et moins ambitieuses en s’appuyant sur le social.
PROPOSITION / BILAN
Réduire de 20 % la production de lait au niveau national, en adoptant un système de production à l’herbe économe en intrants et en travail, fournissant un lait de meilleure qualité.
Bénéficiaires
1 / pour le producteur : coût de production réduit, avec moins de charges et moins de dette.
2 / pour le consommateur : lait, beurre et fromage de meilleure qualité, plus cher, mais à leur juste valeur.
3 / pour la laiterie : collecter moins de lait, acheté et revendu plus cher au commerçant, et au transformateur compensé par un produit de meilleure qualité.
Perdants
1 / les vendeurs de matériel, d’engrais et de pesticides.
2 / les prêteurs : les banques
(la pyramide !!)