Laissons vivre le Renard ! Beau mammifères utile à nos campagnes

 

Aucun argument scientifique ne justifie de détruire 3800 renards par an…
Le REN demande de mettre fin au massacre et d’abandonner son classement en espèce nuisible !


L’arrêté Ministériel fixant la liste des espèces d’animaux classées « nuisibles » (ainsi que les périodes et les modalités de destruction) pour chaque département est paru le 30 juin dernier. Pour la Haute-Loire, 5 espèces sont considérées comme « nuisibles » : la Martre, le Corbeau freux, la Corneille noire, la Pie bavarde et le Renard. Le REN 43 s’indigne que les motifs de classement pourtant prévus par la circulaire du 26 mars 2012 n’aient pas été pris en compte pour ces 5 espèces et notamment le Renard ! Le REN étudie, de par ses réseaux, toute possibilité contre cet arrêté en demandant l’arrêt des battues, du piégeage et du massacre des portées sans aucune justification scientifique.

 

 

Le REN questionne les 4 critères invoqués pour l'inscription du Renard dans la liste départementale des espèces dites «nuisibles » :
1- Menaces sur la Santé et sécurité publiques ? le Renard véhicule moins de maladies que les chats et les chiens (ni rage ni échinococcose dans le 43, cf. explication dans la plaquette ci-jointe) et il évite la propagation d’épidémies.
2- Menaces sur la Protection de la faune et de la flore ? l’impact des prédateurs tels que le renard est positif. Il régule les populations d’herbivores (ex : lapin, lièvre, campagnols...) donc protège la végétation et participe à l’équilibre naturel.
3- Menaces et Dommages aux activités agricoles, forestières, et aquacoles ? : le Renard se nourrit de petits rongeurs qui peuvent abonder dans les cultures ce qui en fait un des auxiliaires les plus précieux de nos agriculteurs. Le montant des dégâts du renard est non significatif au regard des 170.000€ de dégâts pour le sanglier, qui lui n’est pas considéré nuisible. Il pourrait permettre de limiter le recours à la Bromadiolone pour détruire les Campagnols terrestres (rats taupiers) - 25 communes de Haute Loire ont été concernées ces 6 derniers mois.
4- Menaces et Dommages à d’autres formes de propriété ? les dommages que le Renard peut causer dans les basses-cours peuvent être aisément évités en adoptant des mesures élémentaires de protection des poulaillers (moins de 8700€ de dégâts déclarés en Haute-Loire en 2014). De plus, selon une étude scientifique - pour la Lorraine, Denis-Richard Blackboum - 2014, chaque renard fait économiser 2400 € par an en moyenne par agriculteur !

 

En outre ce déclassement n'interdirait même pas la pratique de la chasse au Renard, mais la limiterait à la seule période de chasse, et ne permettrait plus certains actes qui peuvent être jugés barbares (déterrage des jeunes)… Pourtant l’utilité du Renard commence à être admise par l’administration : faute de preuves de ses supposés dégâts, l’animal n'a plus été proposé comme « nuisible » par le Préfet de la Savoie. Un des point positifs du projet d’arrêté fixant la liste, les périodes et les modalités de destruction des espèces d’animaux classées « nuisibles » : concernant le Renard et les mustélidés, il est prévu une suspension temporaire des opérations de destructions de ces espèces classées « nuisibles » sur les parcelles où sont mises en oeuvre la lutte contre les campagnols. Il s'agit d'un déclassement automatique (sans intervention du préfet) du Renard et des mustélidés sur les parcelles où est utilisée la lutte chimique.

 

Afin de défendre la cause du renard, le REN 43 a édité une plaquette disponible en téléchargement par le lien ci-dessous.

 

N'hésitez pas à consulter le site du REN 43 : http://www.ren43.org/

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