Cela fait des années que ce combat est porté. Cela fait des années que les études scientifiques se succèdent et soulignent la dangerosité du glyphosate. Cela fait des années qu’il devrait être interdit. Que les promesses se succèdent et ne sont pas tenues.
Après les déclarations d’Emmanuel Macron au Congrès Mondial de la Nature de l’IUCN (Union Internationale de la Conservation de la Nature) à Marseille en septembre dernier, promettant de porter une sortie rapide des pesticides au niveau européen, et alors que les autorisations européennes quinquennales de mise sur le marché arrivent à expiration en 2022, France Nature Environnement et 36 organisations partenaires demandent à Emmanuel Macron de porter ce dossier lors de la présidence française de l’Union Européenne au 1er semestre 2022.
Alors qu’une association, Bressolles Bien Vivre, a obtenu devant le tribunal administratif la suspension de l’arrêté préfectoral autorisant son élevage de 39.900 poulets, un jeune agriculteur bressollois a déclaré en préfecture un projet concernant 13.500 volailles.
"Rencontré mardi après-midi 22 octobre en marge de la manifestation agricole organisée à Clermont-Ferrand par la FNSEA et les JA, David Chauve, président de la Chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme, fait le point sur la situation de la profession. Et ne cache pas ses inquiétudes."
Du 9 septembre au 1er octobre, le gourvernement proposait une consultation publique sur un projet de décret et un projet d’arrêté relatifs aux mesures de protection des personnes lors de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques à proximité des zones d’habitation.
Réponse de la FRANE :
La réponse de la FRANE à la consultation publique sur un projet de décret et un projet d’arrêté relatifs aux mesures de protection des personnes lors de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques à proximité des zones d’habitation est la suivante, certaines associations comme le CEN Auvergne, membres de la FRANE, estiment que la consultation n’a pas lieu d’être. Elles apporteront leur propre réponse.
La Fédération de la Région Auvergne pour la Nature et l’Environnement (FRANE), affiliée à France Nature Environnement (FNE) milite pour une sortie des pesticides la plus rapide possible. Les pesticides sont un important enjeux de santé publique. Ils sont responsables de maladies (chez les agriculteurs mais également les riverains), et participent fortement à l’effondrement de la biodiversité animale et végétale.
Pour protéger au mieux les riverains et les agriculteurs, il est primordial de stopper l’utilisation de produits phytopharmaceutiques et s’orienter vers une agriculture agroécologique respectueuse de la nature et de l’Homme. En effet, la mise en place de méthodes agronomiques adaptées rendra à terme l’utilisation de pesticides inutile.
Pour cela, il est nécessaire que le gouvernement se donne les moyens d’accompagner les agriculteurs vers la transition agroécologique. Il est nécessaire de former les futurs agriculteurs vers des pratiques plus respectueuses de la nature et du vivant, éloignées de l’industrialisation productiviste et chimique de notre modèle agricole actuel.
Actuellement, le gouvernement nous interroge sur le nouveau dispositif de protection des riverains vis-à-vis de l’utilisation des produits phytosanitaires. Les propositions faites par le Gouvernement sont fondées uniquement sur l’avis de l’ANSES qui préconise des distances que nous jugeons inacceptables. Elles ne sont pas suffisantes. Les pesticides sont pourtant responsables de cancers et maladies neurologiques. Du fait de leur dangerosité, leur utilisation devrait être accompagné de mesures exemplaires : bien au-delà des 3 à 10 mètres de distance proposés entre les épandages et les habitations.
La proposition du gouvernement qui consiste à rédiger des chartes départementales issues d’une concertation entre riverains et agriculteurs n’est pas envisageable. Les riverains et les agriculteurs méritent des mesures égalitaires qui les protègent. Le droit d’être protégé de ces substances dangereuses doit être le même peu importe où l’on vit. Ces chartes ne seraient pas suffisamment contraignantes, elles ne seraient pas basées sur des études scientifiques et pourraient être différentes entre les territoires et au sein d’un même territoire.
La FRANE préconise une évolution des pratiques, par :
De l’aide technique et matérielle pour les agriculteurs ;
Une réorganisation de production et des territoires de production ;
Une charte nationale contraignante et obligatoire, accompagnée de contrôles et de sanctions en cas de non-respect des règles ;
La mise en place d’une distance minimum de 150 mètres entre les cultures traitées et les habitations, zones d’activités, écoles, zones naturelles… accompagnée de dispositifs de protections supplémentaires comme les haies… Ce ne doit pas être une autorisation pour des pratiques plus destructrices au-delà de ces distances…
La mise en place d’accompagnement des agriculteurs vers la transition agroécologique nous permettant de sortir des pesticides à court terme
Dimanche en politique en régions : Une agriculture sans eau en Auvergne ?
L'été 2019 a fragilisé l'agriculture en Auvergne. Comment gérer les ressources en eau ? Doit-on changer de modèle de production ? Agriculteurs et défenseurs de l'environnement en débattent sur le plateau.... Marc Saumureau, président de la FRANE et pilote du réseau eau national était interrogé.
"Le maire LREM de la commune voisine de Clermont-Ferrand déposera son arrêté lundi 2 septembre à la préfecture du Puy-de-Dôme.
Par solidarité avec le maire écologiste de Langouët (Bretagne), Daniel Cueff, qui a pris un arrêté municipal anti-pesticides, suspendu par la justice, le maire de Ceyrat Laurent Masselot (LREM) déposera lundi 2 septembre en préfecture un arrêté interdisant l’utilisation de produits phytopharmaceutiques dans sa commune."
"La récolte et le semis de semences de prairies naturelles locales étaient au cœur des réflexions ce jeudi 6 juin 2019. St Flour Communauté, le lycée agricole Louis Mallet, les agriculteurs et l’association Geyser ont présenté leurs expérimentations sur le sujet."
Ces 4 et 5 mai, le paisible village vigneron de Blanzat (Puy-de-Dôme) s’animera de l’un des plus importants rendez-vous « éco-bio » de la région. La 13e foire Pollen propose deux jours de rencontres, conférences, produits et ateliers.
Il y a plus de 20 ans, un projet concernant les bâtiments actuels, d'une capacité de 6 724 places, avait été stoppé par une forte mobilisation et des recours administratifs : autorisation d'exploiter et permis de construire annulés. Le site, racheté en 2005, est à nouveau exploité depuis 2016. Le nouvel exploitant, MCP Elevage, a déposé en septembre 2018 un dossier afin d'étendre la capacité des installations : 1 944 porcs à l'engraissement et 4 340 porcelets en post-sevrage sont prévus. Il s'agit d'un élevage sur caillebotis.
Le Collectif des Opposants à la Porcherie Industrielle de Barrais-Bussolles (C.O.P.I.B.B) reste mobilisé pour faire barrage au sinistre projet de réouverture de la porcherie industrielle de Barrais-Bussolles, près de Lapalisse, dans l’est de l’Allier. Leur première réunion a eu lieu le 7 décembre.
« France Nature Environnement Allier a constitué le Collectif des Opposants à la Porcherie Industrielle de Barrais – Bussolles. C.O.P.I.B.B, avec d’autres structures fermement décidées à faire barrage au sinistre projet de réouverture de la porcherie industrielle de Barrais-Bussolles, près de Lapalisse, dans l’est de l’Allier. »
En 2017, l’agence de l’eau a mené une étude pour mieux connaitre les actions de réduction des transferts de pollution réalisées dans le bassin Loire-Bretagne. Dans le cadre de son programme d’intervention, elle fait de la réduction des transferts de pollutions un axe fort pour lutter contre les pollutions diffuses agricoles.
Le projet de révision de la délimitation de la zone vulnérable sur le bassin Adour-Garonne est en cours jusqu'au 30 juin. En Auvergne, le Cantal et le Puy-de-Dôme sont éventuellement concernés.