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Trois associations attaquent un arrêté préfectoral qui menace la ressource en eau de l’ensemble du secteur Volvic-Riom
Les associations PREVA, FRANE et FNE Puy-De-Dôme déposent ce jour un recours en justice contre l’arrêté préfectoral n° 20250693 du 28 avril 2025 qui autorise des prélèvements d’eau excessifs par la Société des eaux de Volvic (groupe Danone) dans le bassin hydrographique de Volvic pour un usage d’embouteillage d’eau minérale naturelle, sans qu’aucune évaluation environnementale n’ait été réalisée. C’est une décision grave, qui met en péril une ressource déjà sous tension.
- L’État autorise des prélèvements massifs... sans en évaluer les conséquences
L’impluvium de Volvic constitue une zone hydrologique essentielle, connue pour la qualité de son eau, et déjà soumise à de fortes pressions. L’arrêté préfectoral attaqué autorise pourtant des prélèvements de quantités d’eau excessifs (2,389 246 millions de m3) au regard des capacités réelles de la ressource et de l’asséchement progressif des ruisseaux alimentés par les sources issues de l’aquifère. Et cela sans qu’aucune évaluation de l’impact environnemental n’ait été réalisée. Il autorise également des modifications substantielles des installations de l’entreprise (fermeture d’un forage et augmentation des prélèvements sur un autre forage, création de 2 cuves de stockage) sans aucune justification.
- Un recours pour faire respecter la loi et protéger le vivant
L’impluvium de Volvic, ce sont des sources qui alimentent l’ensemble d’un bassin, un écosystème sensible, une source d’eau potable, un habitat riche en biodiversité et donc un bien commun.
Nous refusons que l’eau soit confisquée par quelques-uns, au mépris de l’intérêt général et de la loi.
Nos associations dénoncent l’absence d’étude d’impact, les prélèvements excessifs autorisés y compris en période de sécheresse. Ils sont en outre supérieurs aux besoins réels de l’embouteilleur.
Le recours déposé vise donc à faire annuler cet arrêté, entaché d’illégalité, pour que le droit de l’environnement, la loi sur l’eau et l’intérêt général soient respectés et afin d’obtenir un débit réservé sur les ruisseaux compatibles avec le fonctionnement des écosystèmes aquatiques y compris pendant les périodes de sécheresse.
- L’eau un bien commun, pas une marchandise : mobilisons-nous
PREVA, FNE Puy-de-Dôme et la FRANE appellent la population, les élus, les scientifiques et les collectifs citoyens à se mobiliser pour défendre la ressource en eau sur le territoire.
CONTACT PRESSE :
PREVA : Sylvie De Larouzière -
FRANE : Marc Saumureau -
FNE Puy-de-Dôme : Sandrine Nolot -
- Frane




