Journée internationale de la qualité de l'air

A l’occasion de la journée internationale de la qualité de l’air, nous souhaitons communiquer sur la qualité de l’air que nous respirons.

 

La qualité de l’air est devenue un enjeu majeur de nos sociétés. Que ce soit sur un plan sanitaire, environnemental ou économique, préserver un air de qualité s’inscrit dans une démarche de développement durable. En moyenne nous respirons 15000 litres d’air par jour, son apport et sa qualité ne sont pas négligeables pour alimenter notre corps.

En effet la qualité de l’air a un impact significatif sur notre santé. Des études sur le lien entre pollution de l’air et impact sanitaire ont démontré les effets de la qualité de l’air sur le système respiratoire mais également nerveux, cardiovasculaire et hormonal.

 

 

En France les mesures de la qualité de l’air sont faites pas des Associations Agrées de Surveillance de la Qualité de l’Air (AASQA). Elles forment un réseau découpé par organisme régionales, ce sont les ATMO (Association de Surveillance de la Qualité de l'Air). Celles-ci sont au cœur de la surveillance, elles possèdent des laboratoires de recherches et divers instruments pour contrôler la pollution.

Des appareils de mesure, installés sur l’ensemble du territoire régional, sont utilisés pour évaluer la qualité de l’air. Ils sont positionnés en différents secteurs (à proximité du trafic routier, en zones urbaines, industrielles...) Ces mesures sont disponibles sur les sites internet des associations référentes. Ils permettent de donner des prévisions sur la qualité de l’air dans les jours à venir.

La qualité de l’air s’apprécie sur une échelle de valeur allant de 0 à 100 avec un code couleur. Cet indice est appelé « Indice ATMO ».

D’autres dispositifs permettent de constater la pollution dans la ville : exemple des bornes symbolisées par une girafe. La valeur des notes va cette fois-ci de 1(bonne qualité de l’air) à 10 (mauvaise qualité de l’air).

L’indice ATMO prend en compte quatre polluants réglementés : le dioxyde de soufre SO2, le dioxyde d’azote NO2, l’ozone O3 et les particules PM10 (ce sont des particules dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres).

 

Sur le territoire auvergnat l’organisme en charge de la surveillance est ATMO Auvergne-Rhône-Alpes. C’est une association dont la mission d’intérêt général s’inscrit dans une démarche de responsabilité sociétale.

L’association a pour but :

  • d’observer (via un dispositif de surveillance).
  • d’accompagner les décideurs dans l’élaboration et le suivi des plans d’actions à moyen et long terme sur l’air, l’énergie, le climat, les nuisances urbaines.
  • de communiquer auprès des citoyens et de les inviter à agir en faveur d’une amélioration de la qualité de l’air.
  • d’anticiper en prenant en compte les enjeux émergents de la pollution atmosphérique et les nouvelles technologies.
  • de gérer la stratégie associative et l’animation territoriale et nationale.

 

Si l’air extérieur est pollué, l’air intérieur l’est tout autant voire plus (de 2 à 100 fois plus). Ceci est dû à une concentration des gaz.

 

Pensez à aérer votre logement régulièrement pour éviter l’accumulation de gaz COV (Composés Organiques Volatiles) contenus dans les produits d’entretien, les peintures, les cosmétiques, et les parfums.

 

Pour préserver la qualité de l’air :

  •  Choisissez le moyen de transport le plus adapté à vos déplacements, préférez les transports en commun aux voitures.
  •  Privilégiez la marche ou le vélo pour les transports de courtes durées.
  •  Pensez au covoiturage.

 

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