Réaction de FNE suite aux baisses de financements généralisées

Nous n’avons pas pour habitude de nous taire… Titre FNE dans son nouvel article disponible ici.

 

Les 3 500 associations qui forment la fédération France Nature Environnement (FNE), ce sont :

  • des centaines de bénévoles
  • des centaines de milliers d’adhérents
  • un millier d’emplois sur tous les territoires, y compris en Outre-mer
  • des centaines d’espaces protégés (dont des réserves naturelles RNN), gérés par les associations membres
  • deux millions de personnes rencontrées chaque année dans les actions de formation, de sensibilisation et d’éducation à l’environnement
  • une participation à plus de 200 commissions nationales d’avis, de Conseil d’Administration d’institutions notoires (comme l’agence sanitaire l’ANSES, l’ONF, la SNCF, l’Agence des Aires Marines Protégées...) et à plus de 15 000 commissions locales, territoriales, départementales, régionales.
  • etc.

 

Tous ces citoyennes et citoyens engagés défendent par des mobilisations quotidiennes l’intérêt général. Pour financer toutes ces actions qui confinent à des missions de  service public, plusieurs ressources sont employées : des dons, des partenariats privés, du mécénat d’entreprises, les retours de certains contentieux... mais aussi des subventions publiques. Pour quoi faire par exemple? Gérer des espaces naturels fragiles ou participer et aider à leur gestion, sensibiliser et former des jeunes et moins jeunes, renseigner des bases de données naturalistes, aider à préciser les stratégies nationales élaborées par différents ministères...

 

Ces subventions viennent d’être revues drastiquement à la baisse sur certains territoires, voire de disparaitre, ce qui remet fondamentalement en cause de nombreuses missions du mouvement environnementaliste au bénéfice des populations.

 

Réactions de France Nature Environnement

 

Ce mouvement généralisé de pertes de subventions publiques, s'il n'est pas nouveau, s’accélère et touche tout le mouvement France Nature Environnement : perte des financements de fonctionnement, financements de plus en plus ciblés sur des objectifs contraints, reforme territoriale de la loi NOTRE qui occasionne des coûts supplémentaires à nos structures, avec des régions plus grandes, donc des déplacements plus longs et coûteux, plus de bénévoles dans les instances, plus de relais d’informations, plus de temps de consultation... Déjà de nombreux licenciements ont eu lieu dans plusieurs associations.

 

L’ensemble du mouvement FNE a fait le choix de rebondir, de ne pas rester simple spectateur de mesures souvent répressives et d’essayer de fonctionner autrement. Mais quel est le message que nous, vous envoient l’Etat et les collectivités ?

 

Quand nous recevons des subventions, que deviennent-elles ? Concrètement : des outils et sorties nature pour les écoles, des interventions en facultés et grandes écoles, des formations en entreprises, des postes de « gardes » en réserve naturelle, des observations de terrain pour une meilleure connaissance de la faune et de la flore et sa protection, des actions pour lutter contre le gaspillage alimentaire y compris en milieu scolaire, des conseils sur vos choix énergétiques, vos modes de déplacements, des conseils et informations aux agriculteurs d’aujourd’hui et de demain pour une agriculture plus respectueuse de l’homme et de son environnement, des participations au suivi des usines à risque, de la sensibilisation des pouvoirs publics et des citoyens sur la qualité de l’air que nous respirons, de l’eau de nos rivières, de nos mers et de nos océans, les aménagements dans nos villes et villages, la préservation et la bonne gestion de nos forêts... pour ne citer que quelques exemples.

 

Bien qu'une large part de ces activités et services soient assurés par l'implication de centaines de milliers de bénévoles motivés, leur ampleur et leur complexité croissantes nécessitent évidemment un minimum de temps salarié, de frais de fonctionnement, de production d'outils, de déplacements, de locaux, de matériel, etc.

 

Forts de nos 850 000 adhérents et 3 500 associations implantées sur tout le territoire, nous ne pouvons pas assister à ce désengagement, nous taire et nous nous devons de vous le faire savoir.

 

FNE soutient le travail et l’engagement de chacune des plus de 3 500 associations de son mouvement qui œuvrent au quotidien pour une nature préservée et continuera de se battre pour qu’elles puissent continuer à défendre chaque jour l’intérêt général dans les meilleures conditions possibles.

 

Nous sommes chacune de ses associations, nous sommes et vous êtes cet intérêt général. Comme nous, soutenez-les !

Adhérez à la FRANE ou Je fais un don

Vous souhaitez faire un don ?

 

Depuis 1982, notre fédération agit pour préserver la biodiversité et protéger l'eau et les milieux aquatiques.

 

La FRANE a besoin de vous !

 

L’appel à dons de fin 2022 nous a permis de continuer. Merci infiniment à toutes et tous qui nous avez soutenus.

L’arrêt total des aides de la région, la diminution drastique de celles de l’état menace nos budgets de fonctionnement. Pourtant, la FRANE est reconnue Association d’intérêt général. A ce titre, elle contribue au fonctionnement de nombreuses instances régionales.


Les menaces sur la biodiversité, le réchauffement climatique, les crises de l’énergie ou de l’approvisionnement sont évidentes mais les réponses sont trop souvent abstraites, tardives, décalées en tout cas éloignées : notre Fédération Régionale AuRA Nature Environnement, indépendante de toute structure nationale est là pour les recentrer.

La FRANE compte sur vous !

 

Chaque don compte. Un grand merci par avance à vous. Ensemble, protégeons l'eau et la biodiversité en Auvergne-Rhône-Alpes.





En tant qu’organisme d'intérêt général participant à la défense de l'environnement naturel, votre reçu fiscal de votre don à la FRANE permettra une réduction de 66 % de vos impôts.
 
 

 

Inscription Newsletter

captcha 

Se connecter